Comme tous les candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron a été invité à s'exprimer pendant dix minutes au journal télévisé de 20 heures de TF1, mercredi 6 avril. Interrogé par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, le président de la République sortant a alors été invité à revenir sur l'une des polémiques qui entachent la macronie : l'affaire McKinsey.
"Nous avons appris aujourd'hui que le parquet national financier a ouvert une enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, en clair la justice soupçonne ces cabinets de conseil privés de ne pas avoir payé leurs impôts", a déclaré Anne-Claire Coudray, avant de demander à Emmanuel Macron pourquoi les nombreux fonctionnaires français n'ont pas été saisis des missions confiées à ces cabinets.
Une question qui a visiblement irrité l'actuel chef de l'État. "Alors il faut quand même remettre les choses dans l'ordre, parce que vous avez fait un raccourci qui peut induire en erreur. La justice ne s'occupe pas de l'utilisation de sociétés de conseil, mais de la fraude fiscale", a-t-il commencé.
"Nous avons deux à trois fois moins recours aux sociétés de conseil que nos voisins britanniques ou allemands. Il faut veiller à ce que cela ne se substitue pas au travail de nos fonctionnaires, que cela respecte les règles de la commande publique et que cela soit utilisé à bon escient, mais il ne faut pas faire de simplification", a conclu le président de la République en s'adressant à la journaliste...