La cachottière ! Comme à chaque élection présidentielle, les candidats sont tenus de déclarer leur patrimoine à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Après publication, Valérie Pécresse était la plus "riche" des douze candidats. Elle disposait d'un patrimoine estimé à 10 millions d'euros, provenant en grande partie des revenus de son compagnon Jérôme Pécresse. Pour rappel, ce dernier est le directeur général de la branche énergies renouvelables du groupe américain General Electric.
Sa fortune comprend des tableaux d'artistes, plusieurs biens immobiliers, dont une villa à La Baule estimée à 1 million d'euros ainsi qu'une villa à Versailles d'une valeur de 2,3 millions d'euros ou encore une "petite" maison en Corrèze. Une liste plutôt conséquente qui n'a cessé de faire couler de l'encre. Cependant, suite aux récentes révélations du Canard Enchaîné, la candidate des Républicains pourrait être amenée à rendre des comptes sur ses manquements. Elle a en effet omis de déclarer un autre bien, et non des moindres.
Ce que l'on ne savait pas
Nos confrères rapportent en effet qu'une deuxième maison à La Baule, appelée Villa Oprhée et achetée 1,9 million d'euros (avec un prêt bancaire d'un million), ne figurait pas sur la liste. Pour sa défense, il fait valoir que ce bien ne lui appartient pas en totalité. Selon la loi, il n'est pas obligatoire de déclarer les actifs détenus par une SARL familiale. Et pour acquérir ce bien, la famille Pécresse a justement créé une SARL avec ses enfants et n'en détient "que" 54,5 %, soit une valeur de 309 829 euros.
Bien sûr, cela ne manquera pas de faire réagir les Français et notamment les opposants à Valérie Pécresse. Reste à savoir si celle qui s'est fait asperger de poudre rose lors d'un meeting à Puteaux abordera le sujet ou préférera se taire pour éviter toute polémique avant le premier tour de l'élection présidentielle.
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