Ça va chauffer pour Valérie Pécresse : La candidate LR est secouée par deux affaires, dont l'une à cause de son mari Jérôme !

Ça va chauffer pour Valérie Pécresse : La candidate LR est secouée par deux affaires, dont l'une à cause de son mari Jérôme !

A moins de deux mois des élections présidentielles, les choses se compliquent pour Valérie Pécresse. La femme politique est accusée (entre autres) de prise illégale d'intérêts...

Après le scandale des emplois fictifs de Penelope Fillon en 2017, celui de la prise illégale d'intérêts de Jérôme Pécresse va-t-il torpiller les Républicains pour la présidentielle de 2022 ? Lundi 21 février, Valérie Pécresse est la cible d'une plainte.

Prise illégale d'intérêts ?

Des élus écologistes d'Île-de-France Mobilités (IDFM), dont David Belliard (adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo et soutien de Yannick Jadot dans la course à l'Élysée), l'accusent d'avoir commis "un délit de prise illégale d'intérêts" depuis son élection à la présidence de la région Île-de-France en 2015.

Il s'agit d'actions Alstom qu'elle "détiendrait avec son mari (qui travaillait auparavant pour le groupe)". Et cette situation "serait, si elle était avérée, incompatible avec sa fonction de présidente d'IDFM".

Et pour cause : depuis son entrée en fonction, IDFM aurait commandé pour près de 2,4 milliards d'euros de matériel ferroviaire à Alstom. Valérie Pécresse aurait donc dû s'abstenir "de participer pendant cette période à l'examen des dossiers et au choix des entreprises soumis au vote du conseil d'administration [...] qui ont conduit au choix de la société Alstom comme fournisseur de l'autorité organisatrice".

De son côté, la femme politique nie catégoriquement toute prise illégale d'intérêt. Ses proches ont déclaré à l'AFP : "Après le début de leur mandat de présidente de région, ni Mme ni M. Pécresse n'ont plus jamais été propriétaires d'actions Alstom, ni n'ont eu d'intérêt dans les résultats de l'entreprise Alstom ou dans l'évolution du cours de l'action". Le camp Pécresse a déploré une "manœuvre à quelques semaines de l'élection présidentielle".

Fraude à la primaire ?

Et ce n'est pas la seule affaire qui touche actuellement la candidate des Républicains. En effet, Libération a accusé mercredi son camp d'avoir truqué les primaires, évoquant des adhérents fictifs ou décédés et même un chien dans les fichiers pour faire gonfler le nombre de voix attribuées à Valérie Pécresse. En réponse, le parti Les Républicains a annoncé en fin d'après-midi qu'il allait "saisir le procureur de la République de Paris contre le journal Libération".