Un bébé de quatre mois retrouvé mort par le Samu de Troyes avec près d'un gramme d'alcool dans le sang

Un bébé de quatre mois retrouvé mort par le Samu de Troyes avec près d'un gramme d'alcool dans le sang

Samedi, le SAMU de Troyes a fait une terrible découverte. Un nourrisson de quatre mois a été retrouvé mort avec un taux d'alcool très élevé dans le sang.

Terrible découverte dans le département de l'Aube. Le samedi 19 février 2022, à Troyes, un bébé de quatre mois a été retrouvé mort par les secours. Selon les informations d'Actu17, il avait près d'un gramme d'alcool dans le sang. Vers 12h30, les ambulanciers se sont rendus au domicile du père après avoir reçu un appel. Malheureusement, il était déjà trop tard. Le personnel hospitalier présent a très vite constaté le décès du nourrisson. En collaboration avec un médecin légiste, ils ont constaté la mort suspecte du bébé. Leur hypothèse s'est avérée correcte, car les résultats de l'autopsie ont révélé que le sang de l'enfant contenait jusqu'à 0,83 gramme d'alcool. Une quantité importante qui n'était peut-être pas la seule cause du décès.

En effet, selon nos confrères d'Actu17, une source proche du dossier aurait rapporté qu'un "scanner a également montré des signes indiquant que le bébé avait été secoué". Le père de famille et sa compagne ont tous deux été interpellés par la police et placés en garde à vue. Le commissariat de Troyes est chargé de l'enquête. Cette affaire rappelle l'histoire de la mort d'un autre nourrisson de quatre mois, survenue en 2019. La mère de l'enfant, âgée de 29 ans et diagnostiquée schizophrène, avait été jugée pour avoir secoué son bébé. A l'époque, les secours étaient intervenus dans une station de métro à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis.

Le petit garçon, prénommé Youssef, avait été hospitalisé dans un état grave. Dix jours plus tard, il a été déclaré mort, car il souffrait du "syndrome du bébé secoué". Selon les informations de Paris Match, le corps de la victime présentait une série d'hématomes et plusieurs blessures caractéristiques de ces mauvais traitements.

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