Diam's face au désir de mort : Ce qui les a fait réfléchir

Diam's face au désir de mort : Ce qui les a fait réfléchir

Le jeudi 26 mai 2022, la bande-annonce de "Salam" - le documentaire sur le parcours de Diam's - a été publiée avant d'être présentée au Festival de Cannes. Devant la caméra, l'ex-rappeuse s'est livrée comme jamais auparavant !

Les fans de Diam's étaient dans l'expectative... Après plusieurs jours de teasing, la bande-annonce de "Salam" - un documentaire co-réalisé par Houda Benyamina et Anne Cissé - a été dévoilée ce jeudi 26 mai 2022. Ce reportage très attendu, centré sur l'artiste, a été mis en lumière pour cette 75ᵉ édition du Festival de Cannes. Face à la caméra, la sidekick de Vitaa a évoqué ses succès et sa terrible descente aux enfers, qui l'a motivée à se retirer des projecteurs. Un beau projet qui lui tenait à cœur...

Diam's a profité de l'occasion pour rétablir la vérité ! L'interprète de "DJ" ne se produira cependant pas sur la Croisette. L'icône du rap français est consciente d'avoir "choqué" la France en décidant de changer complètement de vie. En 2010, sa conversion à l'islam avait fait beaucoup parler d'elle. Mais ce n'est pas le cas ! Mélanie Georgiades, de son vrai nom, a retrouvé un équilibre grâce à sa foi et à sa famille, qui la comble à tous points de vue.

"Je pensais de plus en plus souvent à la mort...".

La star est consciente du long chemin qu'elle a parcouru. Par le passé, elle a d'ailleurs séjourné plusieurs fois dans un hôpital psychiatrique afin de comprendre ses tourments. En désespoir de cause, Diam's a également tenté de mettre fin à ses jours. "Je pensais de plus en plus souvent à la mort, mais je ne disais rien. Je continuais à faire semblant. De plus, je me demande parfois : combien étions-nous à faire semblant ?", s'interroge la jeune femme dans Salam. L'heure est à l'introspection...

Diam's, qui porte un jilbab, parle de ses succès et de sa dépression dans une salle de concert vide. "Plus les jours passaient. Plus je m'enfonçais. Comme la sensation de m'enliser et de tomber dans le vide [...]", avoue l'auteure. "La musique était forte, si forte qu'elle étouffait le cri de mon âme qui hurlait 'au secours'. Pour moi, tout était vide. Vide comme la vie que je menais, dénuée de sens, entourée de gens avides, d'argent, de filles, de débats stupides". Une confession poignante qui ne laissera personne indifférent...

La rédaction.

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