"C'est ça qui est terrible..." Nathalie Marquay-Pernaut lève le voile sur les derniers mots qu'elle a échangés avec son mari Jean-Pierre avant son décès dans "TPMP".

"C'est ça qui est terrible..." Nathalie Marquay-Pernaut lève le voile sur les derniers mots qu'elle a échangés avec son mari Jean-Pierre avant son décès dans "TPMP".

Mardi 17 mai, Cyril Hanouna recevait Nathalie Marquay Pernaut dans "TPMP" sur C8. Deux mois et demi après le décès de Jean-Pierre Pernaut, l'ancienne Miss France est sortie de son silence.

Après avoir reçu les acteurs Gérard Lanvin et Artus pour faire la promotion de la comédie J'adore ce que vous faites, ou encore d'anciens candidats de l'émission Et si on se rencontrait ? Sur M6, Cyril Hanouna a accueilli Nathalie Marquay Pernaut dans Touche Pas À Mon Poste. Elle s'est exprimée sur son état d'esprit depuis le décès de son mari, Jean-Pierre Pernaut, le 2 mars dernier. "C'est compliqué parce que sa présence est là tout le temps. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il est parti. J'ai toujours l'impression qu'il va passer la porte", a-t-elle déclaré avec émotion.

"Je savais qu'il ne dépasserait pas les 72 ans...".

L'ancienne Miss France a remercié l'équipe de TPMP pour son soutien, avant de souligner le rôle exceptionnel de ses enfants Tom et Lou. Elle a néanmoins affirmé que "c'est un peu compliqué de vivre". Cyril Hanouna a souhaité connaître les derniers mots que la défunte star du JT de 13 heures de TF1 avait échangés avec son épouse. "Ça a été difficile ces derniers jours parce que ses reins étaient bloqués, donc il était sous dialyse, il faisait un peu le pitre", a commencé la maman, les larmes aux yeux. "Je suis allée dans sa chambre après son opération du cœur et je lui ai dit : 'Tu es un warrior, tu vas tous nous enterrer, tu es ultra fort, tu es encore là (...) et puis c'est parti en vrille'".

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Elle a poursuivi son récit : "Tous les soirs, je quittais l'hôpital vers 21h et ce soir-là, à 18h30, les médecins m'ont demandé de partir en me disant qu'il fallait que je me repose parce que depuis janvier, j'étais toujours restée jusqu'à 21h. Ils m'ont dit : "Écoutez, nous allons faire un examen (une IRM, ndlr), ce n'est pas nécessaire que vous l'accompagniez. J'ai répondu : "Non, j'ai l'habitude de l'accompagner. Il n'aime pas cet examen. D'habitude, je l'embrasse tout le temps et c'est la seule fois où je ne l'ai pas pris dans mes bras. C'est ça qui est terrible (...) Je me suis couchée à ses pieds et je lui ai dit : "Ne t'inquiète pas pour l'examen, mon chéri, ça va bien se passer, je serai là demain". Je savais qu'il ne dépasserait pas les 72 ans...".

Adam Javal-Fauconnier