"Au Tableau !" sur Canal+ : Pourquoi Marine Le Pen refuse-t-elle de faire face à Mélissa Theuriau comme les autres candidats à la présidentielle de 2022 ?

"Au Tableau !" sur Canal+ : Pourquoi Marine Le Pen refuse-t-elle de faire face à Mélissa Theuriau comme les autres candidats à la présidentielle de 2022 ?

Mardi prochain, le 22 mars, les candidats à l'élection présidentielle de 2022 reprendront le chemin de l'école. A l'exception de Marine Le Pen, qui a refusé de passer le quiz créé par Mélissa Theuriau.

Les élections présidentielles approchent à grands pas. En attendant, les candidats, qui ont désormais tous leurs parrainages, multiplient les apparitions médiatiques pour redorer leur blason auprès des électeurs français.

Dans des émissions de télévision comme "Face à baba", dans les journaux télévisés de TF1 et France 2, en se promenant au salon de l'agriculture, en tenant des meetings dans leurs régions de prédilection ou en allant à la rencontre des habitants sur les marchés de province, ils sont partout. Pour pimenter un peu la campagne électorale et aborder de vraies questions de société, Mélissa Theuriau et Caroline Delage ont décidé de remettre au goût du jour leur célèbre émission "Au Tableau !!!".

Le mardi 22 mars à 21h, Canal + donnera la parole à des élèves âgés de 8 à 12 ans prêts à mettre les candidats dans l'embarras. Participeront au débat dans une salle de classe : Valérie Pécresse, Éric Zemmour, Fabien Roussel et Yannick Jadot. Il y a beaucoup d'absents, comme Emmanuel Macron, qui s'est déjà prêté au jeu par le passé, mais qui doit être présent aujourd'hui en raison du conflit en Ukraine. Sa participation est toutefois encore ouverte. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui, pour sa part, ne sera pas présent car il doit se rendre à La Réunion.

Mais l'absence la plus commentée est bien sûr celle de Marine Le Pen, qui a catégoriquement refusé de participer au concept lui-même "Il ne faut pas utiliser les enfants pour sa campagne ou les impliquer dans la politique. Une salle de classe est un sanctuaire". Un refus qu'elle avait déjà exprimé pendant la campagne de 2017.