Jeudi 24 février, la chaîne BFM TV a diffusé le discours de Joe Biden, dans lequel il a parlé des contre-mesures américaines contre l'invasion de l'Ukraine.
"Les sanctions qui pèsent sur les banques russes s'élèvent à 10 000 milliards de dollars. Cela représentera un coût considérable pour l'économie russe à moyen et long terme", a-t-il justifié. Selon lui, cette décision a déjà provoqué un effondrement de la bourse russe, qui a chuté de plus de 50 %.
Les Etats-Unis n'ont toutefois pas l'intention d'envoyer des troupes en Ukraine, bien qu'ils souhaitent défendre "chaque centimètre du territoire de l'OTAN". Le Pentagone y envoie toutefois 7000 soldats supplémentaires. Pour Joe Biden, il s'agit d'une "agression que nous devons punir", car Vladimir Poutine va devenir, selon lui, "un paria sur la scène internationale". Contrairement à Emmanuel Macron, il n'a pas l'intention de s'entretenir avec lui. L'homme politique américain a profité de l'occasion pour rappeler que "nous (les États-Unis) sommes aux côtés du courageux peuple ukrainien". Selon lui, la meilleure façon de riposter est de le faire de manière économique.
"Poutine a décidé de mener cette guerre, mais il en paiera le prix". Joe Biden a annoncé que de nouvelles sanctions avaient été imposées. Le successeur de Donald Trump a déclaré que des sanctions d'un montant de plus de 10 billions de dollars américains allaient être imposées aux banques russes. Il a assuré que "tous leurs avoirs en Amérique seront gelés".
Parmi les autres promesses annoncées par l'homme politique, il a déclaré que les sanctions prévues contre la Russie seraient "aussi dévastatrices" que les dégâts causés par les chars et les missiles. "Cette agression ne doit pas rester sans réponse, sinon les conséquences pour les Etats-Unis seront bien plus importantes. C'est ce que nous faisons, nous nous levons contre les inhumains, nous défendons la liberté".
Pour rappel, Joe Biden avait déjà répondu à Vladimir Poutine par de fortes représailles économiques s'il attaquait l'Ukraine. Les deux banques russes, Vnesheconombank et Promsvyazbank, avaient gelé leurs transactions avec les entreprises américaines.