Soprano dévastée : cette histoire dramatique avec des colleurs d'affiches FN

Soprano dévastée : cette histoire dramatique avec des colleurs d'affiches FN

À la veille des élections présidentielles, Soprano a mis en ligne une photo significative sur son compte Instagram. Un post qui laisse entendre qu'il exprime son soutien à Emmanuel Macron.

Le dimanche 24 avril 2022 aura lieu le second tour des élections présidentielles. Les citoyens français ont donc le devoir de se rendre aux urnes pour décider qui, d'Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen, dirigera le pays au cours des cinq prochaines années. Alors que Delphine Wespiser a fait son choix et exprimé son soutien à la candidate du Rassemblement national, d'autres personnalités appellent à voter pour le président sortant afin de faire barrage à l'extrême droite. Le chanteur Soprano n'a pas hésité à diffuser l'histoire d'Ibrahim, 17 ans, tué en 1995 à Marseille par des colleurs d'affiches FN pour influencer sa communauté.

Un crime "inexcusable, inexplicable et inadmissible".

L'adolescent d'origine comorienne avait été tué d'une balle dans le dos devant une affiche du Front national sur laquelle on pouvait lire "Avec Le Pen, 3 millions d'immigrés rapatriés". A l'époque, Jean-Marie Le Pen avait pris la parole. Le président du parti d'extrême droite avait notamment déclaré qu'il était "profondément attristé par la mort" d'Ibrahim. Il avait ajouté qu'il avait "une pensée pour les militants qui ont eu le malheur d'être impliqués dans ce tragique accident". Jacques Chirac avait fait part de sa consternation au micro de RTL. Celui qui a été élu président de la République quelques mois plus tard a condamné ce drame comme "inexcusable, inexplicable et inacceptable".

Profondément bouleversé, Soprano s'est rendu sur les lieux du crime. L'interprète du titre "À nos héros du quotidien" s'est placé à côté d'une fresque murale peinte en hommage à la victime. "Combien d'Ibrahim Ali avant que nous ne nous réveillions ?", pouvait-on lire sur le mur à quelques pas d'une plaque commémorative indiquant : "C'est ici qu'Ibrahim Ali est mort à l'âge de 17 ans, victime de l'intolérance et de la haine, à la sortie d'une répétition de théâtre et de musique le 21 février 1995".

Voir ce post sur InstagramUn post

partagé par sopranopsy4 (@sopranopsy4)

.

À voir aussi :