Affaire Jubillar : Une voisine raconte une histoire glaçante le soir de la disparition de Delphine, elle a entendu les "cris de peur" d'une femme en détresse

Affaire Jubillar : Une voisine raconte une histoire glaçante le soir de la disparition de Delphine, elle a entendu les "cris de peur" d'une femme en détresse

En janvier dernier, une voisine du couple Jubillar a été entendue dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Delphine. Elle a déclaré avoir entendu des "cris de femmes".

La police enquête depuis plus d'un an sur la disparition de Delphine Jubillar. Le corps de l'infirmière n'a toujours pas été retrouvé, mais de nouvelles informations sont disponibles. Une voisine du couple a été entendue pour la deuxième fois par les juges d'instruction chargés de l'affaire. Elle affirme avoir entendu des "cris d'horreur" le soir du 15 décembre 2020.

Selon les informations de France Info, cette mère de famille de 50 ans était sortie de chez elle vers 23 heures pour fumer une cigarette. Selon ses dires, elle aurait clairement entendu des "cris de femmes". Ceux-ci étaient "distincts", "non étouffés", mais aussi et surtout mêlés à des aboiements. "J'ai eu peur des chiens parce que j'ai imaginé qu'il s'agissait d'une bagarre entre chiens", a expliqué la voisine dans son interview.

Elle a d'abord pensé que la femme avait crié pour séparer les chiens. Lors de l'entretien avec les juges, la femme, qui habitait à moins de 100 mètres de la maison des Jubillars, a insisté sur le terme "cris de peur". Elle a ajouté : "C'est important pour moi, c'est vraiment le terme que j'utilise, on sentait vraiment que la femme avait peur", puis a poursuivi son récit. Alors qu'elle fumait à l'extérieur, sa fille de 11 ans est venue la voir.

La petite fille a également été entendue en janvier de cette année. Comme sa mère, la fillette raconte avoir entendu un aboiement et une "voix aiguë" qui "criait". "Elle criait, c'était un cri de peur", aurait dit l'enfant. Ce n'était pas des mots". Pendant l'interview, on a demandé à la mère pourquoi elle n'avait pas alerté les secours, ce à quoi la mère a répondu qu'elle n'avait pas appelé la police. La voisine a déclaré qu'elle était certaine qu'il s'agissait "d'un combat de chiens et que la femme ne savait pas comment réagir". "J'aurais peut-être appelé les gendarmes et leur aurais signalé les cris de la femme si je n'avais pas entendu les chiens". Un récit qui fait froid dans le dos.

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