"C'est compliqué d'oublier..." François-Xavier Ménage très ému dans "Quotidien", le journaliste raconte l'horreur de la guerre en Ukraine

"C'est compliqué d'oublier..." François-Xavier Ménage très ému dans "Quotidien", le journaliste raconte l'horreur de la guerre en Ukraine

Mercredi 30 mars, François-Xavier Ménage était sur le plateau de Quotidien pour témoigner de l'enfer qu'il a pu observer alors qu'il se trouvait sur le front de la guerre en Ukraine.

Il y a les images que le monde entier peut observer via les réseaux sociaux et les différents médias. Et il y a ceux qui se trouvent sur le front. Ceux qui vivent en direct le chaos qui règne et l'horreur des bombardements. François-Xavier Ménage fait partie de cette catégorie et a souhaité témoigner de son vécu de la guerre en Ukraine sur le plateau de Quotidien ce mercredi 30 mars.

Sur son compte Instagram, il montre des images d'hôpitaux détruits par les bombes, de trous d'obus dans des panneaux et de citoyens ukrainiens qui tentent de fuir leur propre pays assiégé. Malgré les moments compliqués auxquels il a assisté, le reporter Yann Barthès assure que "je vais bien, j'ai laissé mon cerveau là-bas". François-Xavier Ménage poursuit en martelant que pour lui, tout allait bien : "C'est ce que j'ai toujours tendance à dire, que le reporter a choisi d'aller là-bas. J'avais choisi d'y aller avec mon équipe, et c'est un choix".

Une guerre qui fait encore frémir

Le reporter a ensuite précisé que c'était son choix d'aller en Ukraine, alors que d'autres n'avaient pas eu le choix. "Ceux que nous avons rencontrés là-bas n'ont pas choisi l'enfer qu'ils vivent du matin au soir. Et moi, quand je rentre chez moi, je suis chez moi, sous la couette bien chaude. C'est compliqué d'oublier le reste, ceux qui sont là", a-t-il confié à Yann Barthès.

François-Xavier Ménage a ensuite raconté quelques "anecdotes" de son "séjour" en Ukraine. "Nous avons pris un train dans le noir complet. Nous sommes partis d'une gare plongée dans le noir total. Et ce train, qui a roulé pendant 24 heures jusqu'à la frontière polonaise, il avançait très, très lentement, il n'y avait pas de lumière pour ne pas être repéré par les Russes", s'est-il souvenu. Malgré son retour en France, le reporter avoue avoir "encore la chair de poule", et cela ne risque pas de s'arrêter de sitôt ...<p